Pourquoi a-t-on créé une nouvelle réglementation thermique ?
Toutes les réglementations thermiques ont pour but de limiter la consommation énergétique des logements dont le but final est bien entendu la maîtrise de l’énergie. C’est le Grenelle de l’Environnement qui a décidé de cette nouvelle réglementation dénommée RT2012. Elle a pour but de réduire à peu près par trois la consommation d’énergie primaire (de 150 kWh/m2/an en 2005 à moins de 50 kWh/m2/an, hors transport et fabrication de l’énergie primaire) pour les nouvelles constructions.
On devrait ainsi voir se généraliser les Bâtiments Basse Consommation (qui correspondent à la norme RT2012), et voir apparaître au fur et à mesure, un nouveau type de bâtiments écologiques de Haute Performance Énergétique (HPE).
On devrait ainsi voir se généraliser les Bâtiments Basse Consommation (qui correspondent à la norme RT2012), et voir apparaître au fur et à mesure, un nouveau type de bâtiments écologiques de Haute Performance Énergétique (HPE).
Qu’est-ce que l’énergie primaire ?
Le concept d’énergie primaire est assez simple à comprendre. L’énergie primaire est celle que l’on trouve dans la nature et qui sera transformée en énergie secondaire (électricité, chaleur, etc.).
Prenons le cas d’une voiture qui roule au diesel : l’énergie primaire est le pétrole, l’énergie secondaire est le diesel. Pour les habitations le cas le plus probable est l’électricité : l’énergie primaire peut être nucléaire, hydraulique, fossile (charbon), éolien ou solaire (et l’énergie secondaire est l’électricité).
Une vision plus claire de la consommation maximale d’énergie
50kWh/m2/an ce n’est pas forcément très compréhensible tout de suite. Prenons le cas d’une maison type française (maison de 125 mètres carrés qui consomme 50 kWh/m2/an en énergie primaire) :
La consommation maximale d’énergie (théorique) par an est donc de 50*125 = 6250 kWh (correspondant à 0,55 tonnes de pétrole qui correspond à 4 barils de pétrole).
Prenons le cas d’une voiture qui roule au diesel : l’énergie primaire est le pétrole, l’énergie secondaire est le diesel. Pour les habitations le cas le plus probable est l’électricité : l’énergie primaire peut être nucléaire, hydraulique, fossile (charbon), éolien ou solaire (et l’énergie secondaire est l’électricité).
Une vision plus claire de la consommation maximale d’énergie
50kWh/m2/an ce n’est pas forcément très compréhensible tout de suite. Prenons le cas d’une maison type française (maison de 125 mètres carrés qui consomme 50 kWh/m2/an en énergie primaire) :
La consommation maximale d’énergie (théorique) par an est donc de 50*125 = 6250 kWh (correspondant à 0,55 tonnes de pétrole qui correspond à 4 barils de pétrole).
Pourquoi changer ?
La France souhaite faire un véritable bon en avant, en proposant cette norme, qui est certes très restrictive mais qui permettra à terme d’avoir des bâtiments mieux isolés et beaucoup moins énergivores.
Le but est qu’à l’horizon 2020 (la future Réglementation Thermique 2020 ou RT2020), les maisons deviennent des maisons à énergie positive : les bâtiments devraient produire plus d’énergie que ce qu’ils en consomment.
Le but est qu’à l’horizon 2020 (la future Réglementation Thermique 2020 ou RT2020), les maisons deviennent des maisons à énergie positive : les bâtiments devraient produire plus d’énergie que ce qu’ils en consomment.
Quels sont les concepts derrière ce nom RT2012 ?
La RT2012 s’appuie sur trois axes et sur trois calculs :
Performance globale de l’habitation (Bbio).
Elle mesure la qualité de l’habitation et de l’isolation : il n’est plus question de faire faire n’importe quoi à n’importe qui. La conception d’une maison devra être étudiée bien en amont pour permettre de profiter au mieux de l’emplacement. Ainsi, les pièces habitées seront placées au Sud, tandis que le garage pourra se trouver au Nord. Tout devra être fait pour que la maison puisse être au maximum autonome en énergie (isolation, baies vitrées au Sud, protection contre le froid au Nord, etc.).
La maîtrise des consommations énergétiques (Cep) : cela se fait par le calcul des besoins en énergie qui permet de définir la consommation maximale d’énergie d’un bâtiment. La consommation conventionnelle d’énergie maximale (cep max) est de 50 kWh/m2/an. Cependant, quelques aménagements spécifiques peuvent avoir lieu en fonction du type de bâtiment, sa situation géographique, etc.
Respect du bien-être (Tic) : même s’il faut conserver la chaleur en hiver, il faut la faire sortir en été (ou bien ne pas la faire rentrer). Ce troisième axe réfléchit donc au confort des habitants durant la période estivale. Cela se fait par la valorisation des protections solaires, de l’inertie et de la conception de l’habitat.
Performance globale de l’habitation (Bbio).
Elle mesure la qualité de l’habitation et de l’isolation : il n’est plus question de faire faire n’importe quoi à n’importe qui. La conception d’une maison devra être étudiée bien en amont pour permettre de profiter au mieux de l’emplacement. Ainsi, les pièces habitées seront placées au Sud, tandis que le garage pourra se trouver au Nord. Tout devra être fait pour que la maison puisse être au maximum autonome en énergie (isolation, baies vitrées au Sud, protection contre le froid au Nord, etc.).
La maîtrise des consommations énergétiques (Cep) : cela se fait par le calcul des besoins en énergie qui permet de définir la consommation maximale d’énergie d’un bâtiment. La consommation conventionnelle d’énergie maximale (cep max) est de 50 kWh/m2/an. Cependant, quelques aménagements spécifiques peuvent avoir lieu en fonction du type de bâtiment, sa situation géographique, etc.
Respect du bien-être (Tic) : même s’il faut conserver la chaleur en hiver, il faut la faire sortir en été (ou bien ne pas la faire rentrer). Ce troisième axe réfléchit donc au confort des habitants durant la période estivale. Cela se fait par la valorisation des protections solaires, de l’inertie et de la conception de l’habitat.
Les exigences de moyen
Le but de cette réglementation thermique est de faire baisser les besoins en énergie pour l’habitation en elle-même. Voici les exigences de la RT2012 :
Mise en place d’au minimum un système d’énergie renouvelable dans les maisons individuelles et production d’électricité au niveau de l’habitation elle-même.
Traitement des pertes de chaleur (ponts thermiques) et de l’étanchéité à l’air
Lumière et chauffage naturel : 1/6 de la surface des murs devra être vitré
Information auprès des habitants grâce à la mesure ou à une estimation de la consommation d’énergie par usage
Mise en place d’au minimum un système d’énergie renouvelable dans les maisons individuelles et production d’électricité au niveau de l’habitation elle-même.
Traitement des pertes de chaleur (ponts thermiques) et de l’étanchéité à l’air
Lumière et chauffage naturel : 1/6 de la surface des murs devra être vitré
Information auprès des habitants grâce à la mesure ou à une estimation de la consommation d’énergie par usage